L’art visuel et la musique: pour moi il y avait toujours des interconnexions. Dépuis 6 ans j’ai utilisé la photographie comme matériel de base pour des compositions que j’aime appeller “quasi-musicales”, et dans lesquelles le rythme joue un rôle essentiel. Pour cette exposition dans un contexte musical, j’ai ajouté des associations musicales aux oeuvres pour lesquelles il me semble évident.
Dijon, panorama (2013/2017)
Association musicale: symphonique (les cordes, la grosse caisse)
Vignoble (2017) au début d’octobre, dans la vallée du Rhin dans le Pays de Bade, région du sud-ouest de l’Allemagne.
Les tambours
Figuier (2020): les jeunes feuilles d’un figuier qui poussent au printemps 2020. La nature poursuit son chemin même si la civilisation humaine s’est complètement arrêtée.
Le piano, pas très fort mais déterminé
Panorama jaune (2020/2021): une journée en octobre, le soleil et la pluie sur Dijon.
Des bois (fagot, clarinette), l’orgue et la pluie
Matelas (2018)
Frappes et claques
Nuages (2018): le ciel sur Munich en août, un orage qui se forme
L’orgue (dissonante)
Autour de St Michel (2020): une vue de la Place du Théatre à Dijon, en boucle.
L’orgue de Barbarie
Lac d’Eder (Edersee, 2020/2021): une vue en plein hiver du lac en Allemagne centrale à la fin de l’année 2020, dépourvu d’eau et de touristes.
Des cuivres.
5 Miles Out (2006): une œuvre plus ancienne, inspirée par la chanson de Mike Oldfield dans laquelle le musicien décrit l’expérience personnelle d’ un vol à petit avion au milieu d’un orage violent sur les Pyrénées.
Batterie dramatique et guitare électrique.
Un olivier (2017) dans le sud de la France, la cime tracée avec la caméra. Le végétal en interaction avec un contour pixelisée.
La stridulation de grillons
Orchidée (2020), dans la demi-obscurité d’une serre ancienne.
The ground (we are standing on, 2019/2020): des feuilles d’automne sur le trottoir et un pied qui avance.
Meule (2020): comme si la matière serait sans poids…
La mer baltique (2016), dans le rythme calme de ses vagues.
Le Danube (2020): de l’eau qui goutte d’un pont à Ratisbonne.
La maison d’art de Munich (“Haus der Kunst”, 2018). Un saut périlleux devant le bâtiment construit par les Nazis et infameux pour les expositions d’art Nazi des années 1930, qui à l’époque ont été contrastées avec l'”Art Dégénérée”. Aujourd’hui un lieu dédié à l’art contemporaine, donc tourné sur la tête.
Un glissando dramatique de cordes
© Dirk Redecker, 2022, tous droits réservés.
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